Portrait de femmes reporters par Reporters sans frontières (RSF)

Dans le cadre de la Journée Internationale des Droits de la Femme le 8 mars, Maison de la Presse met en lumière les femmes reporters autour du monde qui luttent contre les violences. À travers leurs parcours et leurs regards sur les conflits, elles portent la vision d’un journalisme pluriel, libre et indépendant et contribuent à mettre en avant le pouvoir d’agir des femmes en zone de guerre.

Reporters sans frontières (RSF) et Maison de la Presse vous présentent la vision que ces femmes ont des conflits.

Fabiola Ferrero – Journaliste et photographe née à Caracas en 1991 Fabiola Ferrero met en avant ses souvenirs d’enfance et le Venezuela, d’où elle est originaire. Membre du jury du concours World Press 2022 région Amérique du Sud, son travail était présent dans de nombreux magazines comme le TIME, The New York Times, National Geographic, M Magazines ou encore Le Monde.

« Cette photo illustre pour moi l’humanité, l’espièglerie et la dignité des réfugiés »

Fatima Shbair – Cette photographe et journaliste travaille en Palestine dans la ville de Gaza et est autodidacte, son travail tourne principalement autour des populations et des conflits qui entourent celles-ci. Alors que sa ville natale connaît de fortes tensions Fatima Shbair travaille sur le terrain pour différentes agences telles que Getty Images ou le New York Times.

Laurel Chor – Laurel Chor originaire de Hong Kong en Chine est très polyvalente, son travail au National Geographic consiste à examiner les différents conflits actuels (conflits géopolitiques, changements climatiques et commerce international). Elle travaille actuellement sur la guerre entre la Russie et l’Ukraine tout en préparant un doctorat en biodiversité, conservation et gestion à l’université d’Oxford.

« L’image est devenue virale et m’a montré le pouvoir qu’une femme – et une photographe – peuvent avoir »

Laurence Geai – Elle exerce son métier de journaliste depuis 2014 dans le but principal de comprendre les conflits en essayant de rencontrer leurs protagonistes au maximum. Laurence Geai travaille sur Paris et a remporté en 2021 le prix World Press. Elle a rejoint l’agence de photographie MYOP en 2022.

Ley Uwera – Cette photojournaliste indépendante est basée à Goma, elle est également reporter pour la BBC en République Démocratique du Congo. Ley Uwera est très engagée et contribue au photoblog Everyday Africa tout en étant membre de l’international Women’s Media Foundation.

« Leur rôle était souvent de s’occuper de cuisiner pour les miliciens, puis elles étaient forcées à apprendre à manipuler les artilleries et à combattre »

Masrat Zahra – La photojournaliste Masrat Zahra couvre la zone du cachemire (occupée par l’Inde) depuis 2015, région d’où elle est originaire. Elle photographie les violations des droits de l’homme et les difficultés quotidiennes. À cause de ses photos elle a été inculpé en 2020 par le gouvernement indien et elle risque jusqu’à sept ans de prison.

Olga Kravets – La journaliste et cinéaste Olga Kravets est née à Moscou en 1984 et travaille sur les conflits et les droits de l’homme. Elle a sorti un livre en 2022 « Plus de terreur qu’Allah » qui aborde le sujet de la répression des Russes convertis à l’islam.

Roya Heydari – Roya Heydari est photographe et réalisatrice venant d’Afghanistan, elle montre à travers son travail la réalité des conflits et de la vie en Afghanistan notamment pour les femmes et les enfants. La jeune femme a dû fuir son pays en 2021 aux suites de la chute de Kaboul, elle continue maintenant de travailler à Paris.

« Aussi longtemps que les enfants sourient, la guerre cesse d’exister »

Susan Meiselas – La photographe Susan Meiselas est américaine, elle est née à Baltimore en 1948. Elle a beaucoup voyagé et a présenté ses œuvres à Paris, Madrid, Amsterdam, Londres, Los Angeles, Chicago et New York. Elle est également présidente de la fondation Magnum depuis sa création en 2007.

Véronique de Viguerie – La photjournaliste Véronique de Viguerie est toulousaine de naissance, elle s’installe ensuite en Afghanistan en 2003 pour 4 ans où elle photographie des talibans et la vie sur le territoire afghan. De nos jours, elle continue son métier de photojournaliste à travers le monde, en proposant des photos en couleurs pour représenter ceux qui n’ont pas de visage et de voix.

 

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