Entretien avec Sophie Flouquet et Jean-Baptiste Costa de Beauregard de Beaux Arts Magazine

Sophie Flouquet : Je suis Sophie Flouquet, rédactrice en chef adjointe de Beaux-Arts Magazine.

Jean-Baptiste Costa de Beauregard : Bonjour, je suis Jean-Baptiste Costa de Beauregard, directeur général délégué du groupe Beaux-Arts & Cie qui édite donc Beaux Arts Magazine.

Pouvez-vous présenter le magazine ?

Sophie : Beaux Arts Magazine est un mensuel qui sort tous les mois. C’est le premier titre culturel français, donc nous sommes leader sur ce secteur de la culture et des arts. Notre slogan c’est « l’art comme on ne le voit nulle part ailleurs », donc c’est très large. Tous les mois on compose une sorte de partition autour de sujets liés aux grandes expositions, à l’architecture, au design, aux spectacles. Notre but c’est de continuer à attirer des lecteurs vers la découverte qui est un puit sans fond dans le domaine culturel et artistique. Donc ça c’est vrai qu’on est dans un écosystème absolument formidable en France et pour nous c’est à la fois, une source de sujet inépuisable et aussi évidemment un lectorat potentiel très large. Et c’est là toute l’importance pour nous d’être présents dans vos réseaux de distribution, dans vos Maison de la Presse. On peut aussi provoquer cette appétence subite pour la culture, ce goût d’aller vers les arts, même si on n’est pas spécialiste, même si on ne s’y était pas intéressé auparavant. On cible un public qui est prêt à la découverte, qui est ouvert, qui a envie de se nourrir de culture et d’art et qui est prêt à aimer ça et à faire cette découverte.

Jean-Baptiste : Et on a la chance, comme le disait Sophie, d’être au sein d’une population qui adore la culture, ce qui permet à Beaux Arts Magazine d’être un titre qui se porte très bien, dont la diffusion grandit d’année en année depuis maintenant de nombreuses années. On n’a jamais connu d’année de baisse et on continue sur cette dynamique à la fois sur les abonnements mais aussi et surtout dans la diffusion, la vente au numéro. Et on a aujourd’hui une communauté de lecteurs de près de 800 000 personnes qui chaque mois lisent Beaux Arts Magazine. Ce qui fait de nous, comme le disait Sophie, le premier mensuel culturel français en termes de diffusion au numéro, mais aussi en termes d’empreinte culturelle dans la population française et c’est vraiment important pour nous et on prend ce rôle très à cœur de toujours proposer des choses à la fois innovantes, accessibles, pour aller on va dire, provoquer nos lecteurs, pour aller les chercher parfois là où ils ne nous attendent pas.

 

Que signifie ce trophée pour vous ?

Sophie : On est vraiment très heureux de ce titre parce que les Maison de la Presse et plus globalement les magasins indépendants de votre réseau sont à nos yeux vraiment des commerces de proximité culturels. J’insiste sur le terme « culturel », très important pour tous les français, mais aussi évidemment pour tous les titres de presse donc on est très fiers et très honorés. Pour nous, c’est un véritable combat que nous menons pour que ces commerces de proximité continuent à exister. Ça fait partie du patrimoine culturel français, ça nourrit ce dont je parlais tout à l’heure, cet écosystème culturel. Donc évidemment vous êtes des acteurs très important et vous contribuez très largement à notre diffusion puisque vous avez des chiffres très importants. Ce Prix Coup de Cœur, il a d’autant plus de sens pour nous à ce titre-là.

 

Avez-vous un message à faire passer à vos lecteurs ?

Sophie : À nos lecteurs, mais continuez à avoir cette curiosité, continuez à feuilleter Beaux Arts Magazine dans les Maison de la Presse et on espère toujours déclencher cet acte d’achat en proposant des choses très diverses. Et puis écrivez-nous, dites-nous ce que vous voulez voir en plus dans Beaux Arts Magazine, on aime cette interaction, on est là pour susciter du plaisir, ce qui n’est pas toujours évident dans ce contexte actuel qui est parfois très lourd. Donc échangeons, on est là pour nos lecteurs et nos lecteurs aussi peuvent nous aider à continuer sur cette voie.

 

Merci à Sophie Flouquet et Jean-Baptiste Costa de Beauregard et encore félicitations à Beaux Arts pour ce Prix.