Bonjour, je m’appelle Yann Le Gal et je suis l’auteur des « Enfants Perdus de Brocéliande », il s’agit de mon premier roman. Par ailleurs je suis scénariste, je travaille pour France Télévisions, TF1, Arte et maintenant pour Netflix.

Parlez-nous de votre livre

« Les enfants perdus de Brocéliande » raconte l’histoire d’une bande de cinq gamins d’une douzaine d’années. Nous sommes en 1942, ils vivent dans un petit village perdu au fin fond de la forêt de Brocéliande, à leur tête se trouve Josse, un enfant facétieux, blagueur et menteur. Ils ont un peu le sentiment de vivre hors du monde, hors du temps. Jusqu’à ce qu’un matin la réalité s’impose à eux, puisqu’à leur réveil ils découvrent la présence d’Allemands qui ont décidé de prendre possession de leur village et d’en faire leur QG afin de traquer les résistants qui se cachent dans la forêt de Brocéliande. Josse et ses amis la cruauté, la violence des adultes au point de décider de vivre en autarcie entre eux, entre enfants.

Que représente cette place en finale du Prix Maison de la Presse ?

Être finaliste du Prix Maison de la Presse 2024 est un grand honneur, une grande joie et une grande surprise. Une grande surprise parce qu’il s’agit d’un premier roman et que les chances d’en arriver à ce stade de la compétition étaient vraiment minimes. C’est aussi une grande chance pour le livre, puisque comme tout premier roman, c’est toujours difficile de se faire remarquer et de sortir un peu du lot. Et que d’être finaliste d’un prix aussi prestigieux offre une visibilité que le roman n’aurait jamais eue autrement. À l’heure actuelle, j’ignore s’il rencontrera son public ou non, la seule chose que je sais c’est que s’il rencontre son public ce sera grâce aux libraires qui en auront parlé, et qui auront eux aussi donné une visibilité au livre qu’il n’aurait pas eu autrement. J’espère en tout cas qu’il plaira, qu’il sera lu par suffisamment de personnes pour me donner la légitimité d’écrire un deuxième roman.

 

Merci à Yann Le Gal !