Découvrez l’incroyable histoire de Lisa et Victor dans cette fresque amoureuse et familiale. Claire Norton nous dévoile les secrets d’écriture de son dernier roman « Par la force des choses » paru le 21 septembre, dans un entretien exclusif.

 

Présentez-vous à nos lecteurs

Bonjour à tous et à toutes, je suis maman de trois grands enfants maintenant, j’écris depuis que j’ai l’âge de 12 ans et je continue à travailler dans les ressources humaines. L’écriture a toujours été une nécessité pour moi et travailler dans les ressources humaines m’a permis de faire de nombreuses rencontres, puisque j’ai pu, à travers ce métier, accompagner des personnes de cultures et de sensibilités différentes et ce à des moments particuliers de leur vie, aussi bien professionnels que personnels et finalement ces nombreuses rencontres ont nourri mon écriture.

 

Votre nouveau roman « Par la force des choses » est paru le 21 septembre, pouvez-vous nous le présenter en quelques mots ?

Alors, « Par la force des choses », raconte un amour passionnel entre un homme et une femme qui vont se retrouver embarqués dans une histoire qui les dépassera totalement. Mais ce roman parle également de nos choix, du hasard ou de la fatalité, qui décident de la trajectoire que notre vie prendra.

Ce roman sera le 6ème publié, où trouvez l’inspiration pour ces histoires ?

Alors mon inspiration à moi repose autant sur les rencontres que sur le besoin de traiter des sujets qui me semblent centraux. Avec « Par la force des choses » j’avais très envie de faire comme avec « Malgré nous », dans lequel j’investiguais un peu le champ et les limites de l’amitié, et cette fois-ci j’avais envie de faire pareil avec le sentiment amoureux. Et je suis donc partie de deux expressions qui m’interpellaient vraiment à savoir « aimer à la folie » et « aimer à en perdre la raison », mais qu’est-ce que ça signifie concrètement ? Être prêt à mourir pour l’autre, ne plus pouvoir vivre sans lui, perdre ses valeurs, ses convictions, aller jusqu’à se perdre soi-même ? Il se trouve que l’une de ces hypothèses m’a particulièrement inspirée.

 

Votre dernier roman parle d’un amour renversant, irrésistible, du difficile choix entre raison et sentiment, privilégier la sécurité ou se laisser emporter, dites-nous en plus.

Alors le sentiment amoureux est un sentiment qui a tellement de visages qu’on ne peut le définir de manière générale, par contre ce qui est certain, c’est que lorsqu’il est très intense, il balaie tout. Mais à un moment nous sommes confrontés aussi à certaines contraintes, à certaines obligations, et ça va être précisément le cas de Victor et Lisa. Et dans ce roman il y a finalement deux formes de courage qui vont s’affronter, il y a le courage qui consiste à ne jamais cesser de se battre pour obtenir ce que l’on veut, versus, le courage qui amène la certaine décision de sacrifice, et c’est à cela que vont être confrontés nos deux personnages principaux.

 

Quels sont vos rituels d’écriture ? 8 heures par jour devant un bureau, un carnet pour noter les idées ? Racontez-nous !

Alors oui je vais vous raconter mais alors j’exerce un métier qui ne me permet pas d’écrire dans la journée. En revanche, de manière quasi immuable, j’écris toutes les nuits entre 21h/21h30 et 1h/1h30 du matin, ça c’est un rendez-vous que je prends avec moi-même, c’est important, et en même temps cela répond aussi à mon besoin de m’isoler, parce que je considère que l’écriture c’est une plongée dans un monde intérieur et pour m’y plonger j’ai besoin de m’abstraire de tout ce qui m’entoure. La nuit, je trouve, est une excellente compagnie pour m’isoler, c’est en tout cas l’une des seules que je peux supporter lorsque je suis en phase d’écriture. Par contre non, jamais de carnet, je ne fais pas de plan, je n’ai pas de maraude particulière si ce n’est peut-être une qui consiste à toujours, avant de démarrer un roman, avoir un titre, j’ai besoin d’avoir un nom, j’ai besoin de baptiser le roman avant même de l’écrire, et j’ai toujours deux fins et un début. Voilà donc à chaque fois que je démarre un roman j’ai deux fins possibles et je choisis la fin qui sera celle du roman à mi-chemin d’écriture.

 

Un dernier mot pour nos lecteurs ?

Alors mon premier reflexe c’était de dire merci mais ce mot retranscrit davantage de la politesse alors que moi ce que je souhaiterais c’est vraiment exprimer toute ma reconnaissance. Je suis extrêmement reconnaissante de voir comment mes romans sont soutenus aussi bien par les lecteurs que par les libraires. Je suis extrêmement reconnaissante aussi de tous ces témoignages de bienveillance, ces retours de lectures que je peux avoir, ces nombreux messages aussi que l’on m’adresse par l’intermédiaire des réseaux sociaux. Donc gratitude, je trouve, retranscrit plus précisément ce que je ressens et ce sera bien mon dernier mot.

 

Qui est Claire Norton ?

Claire Norton est une auteure française née en 1970. Elle s'est notamment révélée avec les romans « En ton âme et conscience » et « Malgré nous », parus respectivement en 2017 et 2019. Elle a déjà conquis plus de 400 000 lecteurs, et son dernier roman, « Par la force des choses », est paru le 21 septembre dernier. Vous pouvez le découvrir à la Maison de la Presse.

 

Merci à Claire Norton pour son temps !